Les couleurs sont comme les gens. Elles vont ensemble ou pas…
Hier matin je peignais la montagne depuis la terrasse du petit déjeuner.
Plus tard dans la journée mon mari vit cette gouache avec du rose et me demanda :
« Est-ce que tu vois la montagne rose ou est-ce que tu inventes ? »
Bonne question ! Comment est-ce que je choisis mes couleurs ?
Peut-être vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les couleurs sont si complexes ?
La meilleure métaphore qui m’est venue est une rencontre entre deux personnes, entre deux univers.
Voici trois raisons qui font sens pour évoquer les couleurs et leurs mystères.
1. Les couleurs sont grégaires comme les humains
“Il n’y a pas de bleu sans jaune et sans orange.” écrivait Van Gogh.
Les couleurs comme les humains aiment se regrouper. Elles s’attirent. Elles se repoussent. Elles sont dans cette relation d’amour et de haine mêlée, comme nous avec nous-mêmes et les autres.
2. Ce que l’on pense d’une personne est limité
Quand nous rencontrons quelqu’un nous faisons vite des hypothèses sur qui elle est et nous interagissons donc à partir d’un spectre limité.
Ma palette composée de blanc, bleu, rouge et jaune est très limité en comparaison de la luminosité du soleil et de l’intensité de la lumière. Mon tube de jaune ou de blanc à côté du soleil est terriblement foncé (sans compter que le soleil n’est que rarement jaune ;). Je dois donc composer avec ce que je perçois et dans un spectre très limité.
A la longue, je ressens la profondeur de la lumière, les contrastes et l’intensité des teintes, comme lorsque je passe plus de temps à connaitre une personne.
3. Nous n’avons pas besoin des couleurs pour fonctionner mais sans elles la vie est pauvre
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